En raison des fortes chaleurs estivales, le dispositif d’aide est renforcé.
Le but : éviter l’isolement des personnes fragiles pendant cette période.
Cette année, l’été sera chaud. Et pour parer ces températures caniculaires, le CCAS d’Antibes Juan-les-Pins présente son Plan Canicule 2022.
Visites à domicile, appels renforcés, distribution de “kit fraîcheur”… font partie de l’armada pour rompre l’isolement des personnes âgées ou en situation de handicap.
Un registre nominatif des personnes isolées et fragiles est également tenu afin de garder un œil attentif sur elles.
À l’heure actuelle, 302 noms y figurent et plus seront susceptibles d’y être inscrits avant 15 septembre, date à laquelle le Plan Canicule prend fin.
Quel protocole en cas de signalement ?
Un agent spécialisé du CCAS se rend dans les 24h au domicile de la personne signalée. Il propose de l’inscrire sur le registre pour un accompagnement renforcé avec possibilité de faire appel au service social et au service de maintien à domicile afin de rompre l’isolement.
Des “kits fraîcheurs”, comprenant vaporisateur, bouteilles d’eau et plaquettes d’information sur la chaleur sont distribués au début de l’été.
“La remise de ce kit, c’est aussi un prétexte pour aller de nous-même rappeler les bons gestes aux personnes âgées” rappelle Corinne Hallé, Responsable du service Action et Aide Sociale au CCAS. En ce qui concerne les ventilateurs, ils sont mis à disposition sur demande, soit par le biais des aides à domicile ou des services de soins ou les personnes qui le souhaitent peuvent appeler elles-mêmes pour bénéficier du prêt d’un ventilateur pendant l'été.
Des bénévoles qui veillent au grain
Leurs principales missions ? S’assurer que les personnes dont ils s’occupent vont bien tout en égayant leur quotidien.
Claude Loye, bénévole du CCAS, le confirme. “Je leur rends visite régulièrement, je viens voir comment sont leurs logements, s’ils ont des ventilateurs, s’ils ferment leurs volets… et je leur téléphone un peu plus en ce moment avec la canicule pour les inciter à boire. C’est toujours ça !”